On ne doit pas toujours avoir honte [Libre]

Parfois, la fac ressemble au lycée et à toutes ses galères. Les élèves ne sont pas plus évolués que quand ils y étaient. On ne peut pas leur demandé en deux mois d’être mature, je le sais très bien mais ils avaient parfois des attitudes vraiment idiotes. Bon aussi quelle idée de me plané en plein milieu des escaliers en étalant tout mes cours. J’avoue que moi-même j’aurais ri mais il y a une différence entre le voir et le vivre. On m’avait dit, un jour, après m’être étalé en plein couloir « Ne t’inquiète pas, la honte, ca part avec le temps. » En attendant le professeur, quand j’étais sortit du cours juste après m’avait conseillé de faire attention. Quoi de pire qu’un prof qui vous a vu et qui vous rappelle que vous êtes maladroite. C’était bien mon principale défaut avec bien sur ma timidité maladive.

La journée n’avait pas mal commencé. Je portais un jean, heureusement et un t-shirt imprimé, comme tous les jours. C’était bien mieux comme ca, les robes m’allais bien mais ne me demandais pas de marcher avec des talons. Je ne portais que des basquets, des converse ou très rarement des ballerines que j’avais bien souvent peur de perdre. J’aimais beaucoup une vieille veste en cuir qui avait appartenu à la femme de mon parrain. Mais il commençait à faire chaud et elle restait dans mon appartement. Je ramassai mes affaires avec rapidité, je me pressai comme toujours, j’aurais voulu disparaitre, devenir une petit souris, un minuscule petit être. Je regardai le sol de peur de croisé le regard moqueur d’une personne, ou pire de rencontrer quelqu’un que je connaissais.

Je me rendis compte qu’il me manquait un de mes cahier, honteuse je retournai à ‘endroit où j’étais tombée. Je ramassai mon cahier bleu marine où se trouvais toutes mes notes de psychologie. C’était le plus important entre tous. Il n’était pas difficile de le savoir, j’avais pratiquement tout le temps ce cours avec moi. En ramassant mon cours, une lettre en sortit. Je souris amusé qu’un de mes amis m’ait écrit une lettre car je pensais que c’était cela. Mais en réalité pas du tout, dans une petite enveloppe se trouvait un papier plier en deux. Je le dépliai et dessus fut écrit simplement « Moi, je t’aime comme tu es. » Personne n’avait signé et je ne reconnaissais pas l’écriture. Je fus surprise, on ne m’avait jamais fait se coup là. Même dans la petite école, on ne m’envoyait pas de mots d’amour. Je n’étais pas vraiment la fille avec qui les garçons rêvaient de sortir. Je la repliai et la mise dans mon sac toujours aussi étonnée. Il faudra que je dise ca à quelqu’un.